COP28-drapeaux.jpg

La COP28 – la 28e Conférence annuelle des Nations unies sur le climat se déroulait jusqu’au 13 décembre à Dubaï, dans les Émirats arabes unis. Un pays producteur de pétrole et de gaz: un des nombreux paradoxes de cette rencontre. Mais la sortie du pétrole et du gaz ne semble pas davantage sur la bonne voie chez nous.

Écoutez cette émission ici ou sur votre plateforme préférée!

Logos des plateformes de baladodiffusion

Fichier audio

À lire également

L’élimination progressive des énergies fossiles a en effet été l’un des principaux enjeux de la rencontre. Les pays devaient s’entendre aussi sur un plan de déploiement des énergies renouvelables, et sur de l’aide aux pays en voie de développement, qui font face aux conséquences des changements climatiques et qui manquent des moyens nécessaires pour les atténuer ou pour s’y adapter.

En même temps, le bilan mitigé qu'on pourrait être tenté de faire de la COP28, c’est aussi un peu le nôtre: la lenteur avec laquelle nous sortons de l’ère du pétrole. Quel est le bilan de la COP28 du côté des énergies et du climat et quel est le nôtre? Isabelle Burgun en parle avec : 

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Que penser de la présence d’un nombre record de lobbyistes du pétrole à la COP28? Et d’un président de la COP qui est en même temps à la tête de la principale compagnie pétrolière de son pays? 

Ces rencontres sont-elles encore utiles? À l’inverse, serait-ce un aveu d’échec que de ne pas continuer?

Mme Parent y participait à un événement organisé par des groupes québécois : Biodiversité COP15 et Climat COP28 : Solutions aux causes sous-jacentes des crises. De quoi s’agissait-il et quel bilan en fait-elle?

Le Canada et 21 autres pays semblent vouloir se tourner vers le nucléaire comme énergie de remplacement aux combustibles fossiles. Est-ce une bonne idée, alors que la gestion de tels déchets reste encore problématique?

Il y a la nécessité d’accélérer l’élimination l'utilisation du charbon, comme le soulignait le ministre Guilbault le 5 décembre. Il y a aussi le recul nécessaire des  financements publics aux énergies fossiles: le Canada, le Japon, la Corée du sud et la Chine leur ont versé 11 milliards$ entre 2018 et 2020. On tente en particulier, non sans difficultés, de définir ce que sont des subventions « inefficaces ». Et enfin, il y a le fait que bien des pays se donnent des cibles de réduction des GES, mais ne les atteignent pas. Qu’est-ce qui pourrait être fait, qu’on ne fait pas? Comment le Canada et le Québec prévoient-ils se libérer des énergies fossiles ?

+++++++++++++++++++++++++++++++++++

Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Fanny Rohrbacher. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor). 

Vous pouvez également nous suivre sur Twitter . Vous trouverez toutes les émissions précédentes ici

Je donne