
Contrairement à l’énergie solaire, éolienne ou géothermique, l’énergie produite grâce à la combustion de bois génère plus de pollution que l’utilisation d’essence ou de charbon selon le rapport de Greenpeace Canada, intitulé De la biomasse à la biomascarade. Les émissions provenant de la bioénergie forestière canadienne ne sont pas comptabilisées parce que les autorités la considèrent à tort comme neutre en émissions de CO2. Selon le rapport, elles s’élèvent à 40 mégatonnes par an, chiffre qui dépasse celles du parc automobile canadien en 2009. L'ONG estime que l'énergie tirée de la biomasse ne doit pas être considérée comme renouvelable et doit rester à petite échelle, par exemple pour fournir chaleur et vapeur à une usine de papier en brûlant de la sciure et des écorces.