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(Agence Science-Presse) - Un " Web 2.0 " plus pratique, plus accessible, plus interactif, pour remplacer lInternet actuel soi-disant " déjà dépassé "? C'est en tout cas le rêve que caressent les promoteurs d'une nouvelle forme de site, les " mashups ".
Le principe est de fusionner sur un nouveau site des informations venues de multiples sites et bases de données, informations mises à jour automatiquement. Lintérêt ? Épargner à linternaute des recherches fastidieuses dans la nébuleuse du web, présenter les informations de façon très pratique, par exemple, en les disposant sur des cartes, et donner une vision densemble. Les mashups pourraient en théorie se multiplier avec lapparition d'outils informatiques plus simples, que détaille le site de Programmableweb.
Il en existe dans tous les domaines, mais ils sont très utiles en sciences. Ils permettraient une meilleure collaboration à léchelle mondiale, en facilitant le partage et laccès aux données, et un travail plus systématique ou transdisciplinaire. La communauté des biologistes en compte déjà plusieurs. Le site Ispecies rassemble ainsi, pour chaque espèce, des photos provenant de Yahoo, des données génétiques de Genbank et des documents de Google Scholar. Les créateurs dAntweb, qui regroupe des données sur quelque 2000 espèces de fourmis, espèrent amener les spécialistes du domaine à réutiliser les données pour faire des arbres phylogénétiques ou des cartes de répartition géographique, doù lintérêt des " mashups " pour la taxonomie. |
Pour en savoir plus sur les mashups: Programmableweb (pour trouver des outils) Département d'informatique de l'Université de Munich
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Néanmoins, il subsiste quelques difficultés. Techniques dabord, car les données des sites ne sont généralement pas lisibles directement par les ordinateurs et demandent donc un décodage. Mais le problème principal provient surtout des institutions qui sont réticentes au partage de données. Certaines banques de données mettent au contraire tous les outils à la disposition de tous, comme le département dinformatique de lUniversité Ludwig Maximilians de Munich qui propose des bases de données sur les protéines. Mais son initiative n'est pas imitée par tous. (source : Nature)
Mélody Enguix
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