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On savait que toutes les espèces de poissons visées par la pêche commerciale passaient par des cycles de croissance subite et de décroissance tout aussi subite. Mais voilà quune étude internationale parue dans Nature conclut que la cause de ces cycles réside dans la base même du métier de pêcheur: tenter de capturer les poissons les plus gros et les plus forts.
Cette habitude amplifie les cycles et rend les espèces plus vulnérables à une éventuelle extinction: parce que les plus gros et les plus forts, spéculent les chercheurs, sont probablement ceux qui auraient été les plus aptes à survivre à des changements dans leur environnement.
Autrement dit, alors que les pêcheurs ont de tout temps eu lhabitude de rejeter leurs proies trop petites, ils devraient au contraire établir des quotas pour protéger les plus grosses prises.
George Sugihara, Chih-Hao Hsieh et leurs collègues de lInstitut Scripps docéanographie à La Jolla, Californie, ont examiné plus de 50 années de données sur les larves de 13 espèces visées par les pêches et de 16 espèces laissées pour compte. Ces données remontent à 1949, alors quavait été créé en Californie un groupe de recherche (California Cooperative Oceanic Fisheries Investigations)... à la suite de leffondrement de lindustrie de la pêche à la sardine.