Le marché de l’immobilier s’effondre, la croissance économique s’interrompt abruptement et les autorités doivent imprimer davantage d’argent pour éviter le désastre. Bienvenue dans l’univers... virtuel de Second Life.

« Les gens sont devenus plus réticents à investir dans de l’immobilier virtuel ». Une déclaration qui ne surprendra personne, mais qui vient tout de même de celle qui proclame être le « premier millionnaire » de Second Life, Anshe Chung. Le New Scientist en profite pour signaler que le créateur de Second Life, la firme Linden Lab, a déjà réagi en implantant son équivalent à elle des presses à imprimer du papier-monnaie : elle a créé davantage de terres virtuelles, et réduit les coûts nécessaires à leur développement.

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Il y a de l’argent sur Second Life —les Linden— avec lequel tout usager peut acheter un terrain, y construire une maison et la meubler avec des myriades d’objets. C’est de l’argent virtuel, et bien qu’une partie puisse être accumulée juste en passant du temps dans cet univers, le gros de la « somme » nécessaire pour acheter un terrain ou une maison nécessite des « vrais » dollars. On comprend donc que Second Life ne soit pas imperméable à la récession.

Toutefois, bien que les gens y dépensent moins d’argent, il semble qu’ils y consacrent plus de temps. Anshe Chung émet deux hypothèses : soit la hausse du chômage a pour conséquence que davantage de gens ont davantage de temps libre... soit le fait de passer plus de temps en ligne les conduit à moins dépenser dans le « vrai monde ». Dans les deux cas, ce n’est pas une bonne nouvelle pour les producteurs de contenu sur Internet, eux qui espèrent depuis des années une croissance de leurs revenus...

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