Selon Thierry Karsenti, de la faculté de l’éducation de l’Université de Montréal, le taux de succès serait en effet d’à peine 2,5%. Dans une conférence donnée le 26 septembre, il rappelait également qu’avec des dizaines de milliers d’étudiants à la fois (le record serait de 300 000, pour un cours en anglais d’introduction à l’informatique) il est utopique d’imaginer une interaction avec le professeur. Par contre, de tels chiffres signifient que pour l’instant, le principal impact des cours en ligne —non négligeable— c’est... la plus grande visibilité qu’ils apportent aux universités.
Les cours en ligne ouverts à tous (MOOC), révolution ou mode? S’il faut se fier aux 20 millions d’inscrits, les universités qui n’en ont pas encore sont à la traîne. Mais s’il faut se fier au pourcentage d’étudiants qui terminent un de ces cours, le visage de l’éducation n’a pas encore été transformé.
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