– En France, le vote pour le Front National au premier tour des élections régionales a pris par surprise bien des médias, qui ont tant bien que mal tenté d’expliquer comment ce « succès » avait pu leur échapper. Et parmi les explications, il y en a eu une d’apparence… médicale.

« Ce vote se propage à la manière d’une épidémie de grippe », a expliqué au quotidien Libération le chercheur Hervé Le Bras. Les explications classiques — l’insécurité, renforcée par les attentats du 13 novembre, l’immigration — ne suffisent pas à ses yeux : statistiquement, la plus grosse croissance du vote pour ce parti d’extrême droite est plutôt entre 2012 et 2014, et le vote cette année ne fait que confirmer cette tendance.

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Mais ce qu’on constate, c’est qu’il progresse plus vite dans les régions où il était déjà bien implanté, et moins vite dans les autres, d’où la comparaison avec une infection : « sur les cartes, le vote frontiste se propage comme sur celles des épidémies de grippe… Il s’appuie sur des rumeurs et des slogans, qui se répandent de terrasses de café en terrasses de café, et de villes en villes ». S’il a raison, reste à savoir quel est le médicament…

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