Arrivée en orbite de Ryugu en juin 2018, Hayabusa2 y avait largué trois mini-robots en septembre. Depuis, elle cartographiait le caillou de moins d’un kilomètre de diamètre, à la recherche du « terrain » le plus propice pour la partie la plus délicate de sa mission : s’approcher progressivement de l’astéroïde jusqu’à ce que son « bras » puisse en frôler la surface, lancer un projectile et ramasser la poussière soulevée par l’impact puis — tout cela en une seconde — utiliser une de ses rétro-fusées pour retourner en orbite. Il est possible qu’une deuxième approche soit tentée dans les prochaines semaines.
Combien de poussière ? Les estimations varient entre 10 et 100 milligrammes. L'Agence spatiale japonaise ignore encore si la récolte est une réussite, d’où la possibilité d’une deuxième tentative pour augmenter les chances de succès.
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La première Hayabusa avait elle aussi ramené sur Terre des fragments d’un astéroïde appelé Itokawa, même si, en 2005, elle avait échoué à lancer ses projectiles : un peu de poussière s’était « involontairement » retrouvé sur son « collecteur d’échantillons » dans les deux occasions où elle avait touché l’astéroïde.