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...Ou presque. Reste que depuis 2010, abeilles et fleurs sauvages font la belle vie dans la cour du palais royal à Oslo.

Pour rassurer des promeneurs choqués ou embarrassés par la longueur de la pelouse, on a dû installer une affiche: «Nous n’avons pas oublié de tondre la pelouse. Nous laissons fleurir le parterre pour le bonheur des insectes, des oiseaux –et des humains ».

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« La situation de la planète n’est pas très bonne » dira le jardinier de Sa Majesté, Tor Smaaland. Dû à l’accaparement des terres et aux engrais utilisés en agriculture, quelque 125 espèces animales ou végétales auraient disparu du sol norvégien au cours des 200 dernières années (selon la chaîne NRK).

Tor Smaaland s’occupe donc à restaurer une biodiversité dans ce champ de fleurs grand comme six terrains de football (un cinquième du parterre royal). Dans les seuls alentours du palais, des biologistes ont retrouvé dans le sol des graines de 185 espèces différentes, espèces en danger ou quasi disparues dont certaines n’avaient pas été vues dans le royaume depuis la 2e moitié du 19e siècle.

Après avoir planté 14 000 marguerites et autres fleurs sauvages, et l’introduction de 150 000 abeilles, le jardinier apprécie les bénéfices : de nouveaux oiseaux chantent dans le parc et la production de miel est à la hausse. 140 kilos cette dernière année.

Un miel royal au goût, paraît-il, acidulé et très doux, en raison de la présence de tilleuls et de tournesols.

Du côté de l'Angleterre, notons que le Buckingham Palace, s’il n’a pas d’abeilles, applique au moins une « politique du gazon long (long grass policy) » sur 10% de son parterre, refuge de 320 espèces de fleurs sauvages.

Autre source: http://www.vg.no/nyheter/innenriks/kongehuset/nytt-prosjekt-har-gitt-140-kilo-dronning-honning/a/23288583/

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