Historiquement, entre 1973 et 2007, le taux de croissance du nombre de femmes à l’Assemblée nationale tenait une moyenne de 0,9 % par année. Quand j’ai examiné cette question en 2002, c’était le deuxième plus rapide au monde derrière l’Espagne et pratiquement deux fois plus rapide que celui des pays scandinaves. Si nous avions soutenu ce rythme, il y aurait aujourd’hui 40 % de femmes à l’Assemblée nationale du Québec, ce qui nous mettrait dans le cadre porte de la parité pratique et dans le peloton de tête mondial. Cependant, cette croissance rapide s’est arrêtée, il y a une dizaine d’années. Si bien qu’il n’y a présentement que 28,8 % de femmes au parlement québécois.
Il y a plusieurs possibilités qui pourraient expliquer cette situation. La première étant qu’il y aurait naturellement moins de femmes que d’hommes intéressés par la politique. Cela serait très surprenant, car ce phénomène de saturation n’a pas été observé ailleurs dans le monde. De plus, les cyniques feront remarquer que contrairement à bien des professions, être politicien ne demande aucune compétence particulière qui pourrait motiver une dichotomie sexuelle.
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