ASP_Lune_Artemis II_Jeremy Hansen (mission-specialist)_NASA_CE.jpeg

Lundi le 3 avril 2023, Jeremy Hansen, astronaute canadien, a été sélectionné par la NASA (National aeronautics and space administration) pour faire partie de l’équipage d’Artemis II.  Après le succès de la mission Artemis I, la plus puissante fusée SLS de la NASA propulsera le vaisseau spatial Orion en novembre 2024.  Les quatre astronautes à bord feront le tour de la Lune.  50 ans après les missions Apollo, c’est un retour à la Lune.

 

L’honneur de participer à une mission lunaire est fait au Canada et son astronaute, avant les spationautes européens, les cosmonautes russes et les taïkonautes chinois.  Selon l’Agence spatiale canadienne, ce privilège soulignerait la contribution et la collaboration au développement spatial avec les États-Unis, notamment en fournissant le Canadarm3 à la station spatiale lunaire Gateway.

Cette mission sera l’occasion de tester pour la première fois les équipements de la nouvelle capsule Orion avec un équipage à bord. D’une durée de dix jours, elle ira plus loin que les missions Apollo de 1968 à 1972.  Inspiré par la photo « Lever de Terre » dans son parcours, Jeremy Hansen pourra le voir en direct comme les astronautes d’Apollo 8 en 1968.  Toutefois, il ne pourra pas poser pieds sur la Lune.  Ce sera l’objet de la prochaine mission Artemis III, planifiée pour 2025. »

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

L’astronaute Hanson, à l’Agence spatiale canadienne (ASC) depuis 12 ans, fait partie d’une équipe de vétérans.  Pilote de planeur depuis l’âge de 16 ans, il est devenu un pilote chevronné de CF-18, avion de chasse de l’armée canadienne.  Deux autres astronautes de l’équipage sont des pilotes de la Navy.  Le trio est complété par une astronaute ingénieure, détentrice du record féminin de temps dans l’espace lors d’une mission à bord de la station spatiale internationale.  Les rôles sont distribués de la manière suivante : Reid Wiseman commandant; Victor Glover, pilote, Jeremy Hanson et Christina Koch, spécialistes de mission.  Leur principale mission est de mettre au point tous les équipements vitaux pour les astronautes pendant une mission habitée.

Lors de la cérémonie annonçant la nomination, les employés sur place à l’Agence spatiale canadienne, l’ont chaudement applaudi, en présence de Marc Garneau.  Présentement député, il a été le premier astronaute canadien dans l’espace, sa dernière mission remontant à octobre 1984 à bord d’une navette spatiale de la NASA.  Selon Marc Garneau, si un astronaute canadien a été sélectionné pour cette mission circumlunaire c’est grâce à une longue complicité avec les américains.  « Elle remonte à plus de 60 ans soit depuis le lancement de notre premier satellite, Alouette 1, au début des année 1960 » !  Marc Garneau ajoute : « nous avons toujours fourni des instruments de qualité à la NASA, soit les Canadarm 1 sur les navettes américaines, le Canadarm 2, fixée à la Station spatiale internationale et bientôt le Canadarm 3 sur la future station circumlunaire Gateway ». Ce nouveau bras robotisé fonctionnera par intelligence artificielle.   Cette nouveauté confirme le Canada au rang de chef de file mondial en robotique spatiale. 

Les missions sur la Lune se poursuivront avec Artemis III. Une femme astronaute et un astronaute de couleur seront de l’équipe.  Ils feront leurs premiers pas sur la Lune alors que les deux autres astronautes resteront en orbite autour de la Lune.  L’alunissage sera assuré par le Starship de SpaceX, qui est à améliorer le lanceur spatial.  Les missions américaines du programme Artemis visent à installer proche du Pôle Sud un premier avant-poste permanent pouvant préparer des missions en direction de la planète Mars vers 2040.  Plusieurs autres pays ont annoncé leur projet d’exploration lunaire avec ou sans équipage d’astronautes.  C’est en fait une deuxième course à la Lune qui animera l’exploration spatiale pour les prochains dix ans.  Et cette aventure sera fascinante !

 

L’honneur de participer à une mission lunaire est fait au Canada et son astronaute, avant les spationautes européens, les cosmonautes russes et les taïkonautes chinois.  Selon l’Agence spatiale canadienne, ce privilège soulignerait la contribution et la collaboration au développement spatial avec les États-Unis, notamment en fournissant le Canadarm3 à la station spatiale lunaire Gateway.

Cette mission sera l’occasion de tester pour la première fois les équipements de la nouvelle capsule Orion avec un équipage à bord. D’une durée de dix jours, elle ira plus loin que les missions Apollo de 1968 à 1972.  Inspiré par la photo « Lever de Terre » dans son parcours, Jeremy Hansen pourra le voir en direct comme les astronautes d’Apollo 8 en 1968.  Toutefois, il ne pourra pas poser pieds sur la Lune.  Ce sera l’objet de la prochaine mission Artemis III, planifiée pour 2025. »

L’astronaute Hanson, à l’Agence spatiale canadienne (ASC) depuis 12 ans, fait partie d’une équipe de vétérans.  Pilote de planeur depuis l’âge de 16 ans, il est devenu un pilote chevronné de CF-18, avion de chasse de l’armée canadienne.  Deux autres astronautes de l’équipage sont des pilotes de la Navy.  Le trio est complété par une astronaute ingénieure, détentrice du record féminin de temps dans l’espace lors d’une mission à bord de la station spatiale internationale.  Les rôles sont distribués de la manière suivante : Reid Wiseman commandant; Victor Glover, pilote, Jeremy Hanson et Christina Koch, spécialistes de mission.  Leur principale mission est de mettre au point tous les équipements vitaux pour les astronautes pendant une mission habitée.

Lors de la cérémonie annonçant la nomination, les employés sur place à l’Agence spatiale canadienne, l’ont chaudement applaudi, en présence de Marc Garneau.  Présentement député, il a été le premier astronaute canadien dans l’espace, sa dernière mission remontant à octobre 1984 à bord d’une navette spatiale de la NASA.  Selon Marc Garneau, si un astronaute canadien a été sélectionné pour cette mission circumlunaire c’est grâce à une longue complicité avec les américains.  « Elle remonte à plus de 60 ans soit depuis le lancement de notre premier satellite, Alouette 1, au début des année 1960 » !  Marc Garneau ajoute : « nous avons toujours fourni des instruments de qualité à la NASA, soit les Canadarm 1 sur les navettes américaines, le Canadarm 2, fixée à la Station spatiale internationale et bientôt le Canadarm 3 sur la future station circumlunaire Gateway ». Ce nouveau bras robotisé fonctionnera par intelligence artificielle.   Cette nouveauté confirme le Canada au rang de chef de file mondial en robotique spatiale. 

Les missions sur la Lune se poursuivront avec Artemis III. Une femme astronaute et un astronaute de couleur seront de l’équipe.  Ils feront leurs premiers pas sur la Lune alors que les deux autres astronautes resteront en orbite autour de la Lune.  L’alunissage sera assuré par le Starship de SpaceX, qui est à améliorer le lanceur spatial.  Les missions américaines du programme Artemis visent à installer proche du Pôle Sud un premier avant-poste permanent pouvant préparer des missions en direction de la planète Mars vers 2040.  Plusieurs autres pays ont annoncé leur projet d’exploration lunaire avec ou sans équipage d’astronautes.  C’est en fait une deuxième course à la Lune qui animera l’exploration spatiale pour les prochains dix ans.  Et cette aventure sera fascinante !

 

Je donne