Le labo du journalisme scientifique est un blogue tenu par les étudiants du cours de journalisme scientifique de l'Université Laval.
Depuis 2010, des gardes forestiers, des officiers de la loi et des scientifiques collaborent à une base de données de la population de rhinocéros en Afrique du sud : RhODIS. L’ADN d’un rhinocéros à l’autre n’est pas tout à fait identique. Chaque individu a un segment qui lui est propre. C’est cette variation du matériel génétique qui a permis d’associer les braconniers à leurs victimes. On compare l’ADN d’une corne confisquée à celui de l’animal, c’est un match !
Cette nouvelle méthode a fourni des preuves à plus de 120 dossiers criminels, dont celui de Rogers Mukwena. Ancien enseignant, il était recherché au Zimbabwe pour braconnage et vente de cornes de rhinocéros. Elles font fureur sur le marché noir depuis 2009. On comptait 13 cas de braconnage en 2007. Dix ans plus tard, 1 028. Les restrictions sévères n’arrêtent pas les braconniers. Vendu à près de 60 000 $ le kilo, cette petite fortune fait prendre bien des risques.