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« C’est chaud présentement? Mais non, on a droit à de la pluie ces jours-ci. C’est bien pire durant les six autres mois de l’année », me lance un résident alors que je me plains de la température. « On est habitué à vivre avec cette chaleur; on n’est pas incommodé », de poursuivre mon interlocuteur, un homme d’une quarantaine d’années, bronzé et serein malgré les 35 degrés qu’affiche le thermomètre et cette humidité de plus de 80 %. Moi, je rêve d’une banquise.
Enfin une eau propre
Mais se baigner dans les rivières polluées de Manaus, inutile d’y penser. C’est pourquoi par une journée ensoleillée (lire : cuisante et collante), après 30 à 40 minutes en traversier, puis 25 km en taxi, ma famille d’accueil et moi sommes allées au paradis.
Au bord d’un ruisseau (igarapé), des stations balnéaires offrent une baignade gratuite aux vacanciers, en échange de quelques réais pour un rafraîchissement ou d’un repas typique, composé de poissons pêchés et cuisinés sur place, le tout agrémenté de riz, farine de maïs, de fèves et de quartiers de lime. C’est tout simplement sublime.
L’eau aux teintes brunâtres, mais propre et rafraîchissante de l’igarapé, ruisselle sur tout le site. Avec cette végétation tropicale triomphante, composée de lierres et de lianes, le décor est digne d’un film de Tarzan... si ce n’était de ses chaises et kits de patio !
Tiens, un magnifique papillon jaune virevolte autour de nous pendant l’heure du dîner ! Quand grimpe la chaleur, les igarapés intouchés demeurent pour la Montréalaise que je suis, l’endroit rêvé pour séjourner le temps d’une journée…
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