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Le ballon parfait, les souliers parfaits.. et la couleur qu’une équipe doit porter si elle veut gagner. Dans sa dernière édition, le New Scientist recense 11 recherches qui démontrent que la science… est partout !

Le soccer, ou football, est aussi une affaire de haute technologie, comme le savent déjà ses partisans : la texture et le rembourrage du ballon sont testés en laboratoire et améliorés d’année en année, tout comme les souliers de sport, les maillots et le reste.

Mais la science du soccer ne s’arrête pas là, rappelle le magazine britannique. Que dire par exemple de la possibilité de prévoir mathématiquement les résultats ? En fait, pour être exact, il y a plusieurs formules mathématiques, et chacun est persuadé que c’est la sienne qui est la meilleure. Un chercheur britannique prédisait ainsi " mathématiquement " la victoire du Brésil.

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Tout aussi mathématique, mais tout aussi difficile à prendre au sérieux, est l’histoire de la couleur : en mai 2005, une étude de l’Université Durham concluait que les équipes qui portent du rouge ont davantage de chances de gagner !

Puisqu’on est dans le vêtement, aussi bien rappeler cet équipement du futur, capable de donner à l’athlète un signal – un son ou une vibration – lorsqu’il ne fait pas correctement son exercice, ou qu’il ralentit, ou pour lui faire savoir quels muscles pratiquer. Big Brother jusque dans votre fond de culotte, en somme.

Que dire d’un système sonore pour venir à bout des hooligans ? L’idée n’est pas de leur briser le tympan mais d’ajouter un léger écho à un chant de ralliement, juste assez pour les mélanger et les empêcher de chanter à l’unisson. Une invention néerlandaise.

Cela aurait l’avantage de les empêcher de blâmer trop durement leur gardien de but qui en a laissé passer un. Parce qu’il existe des moments où aucun œil humain ne peut remplir sa tâche : une étude irlandaise publiée en mars conclut que notre œil est tout simplement incapable de prédire la trajectoire d’un ballon qui suit une courbe dans les airs.

La tête n’est pas un équipement de soccer parfait non plus : frapper le ballon avec elle peut causer des blessures au cou, à la longue.

Si les joueurs étaient des robots, on n’aurait pas tous ces problèmes. Dans un avenir lointain, ou peut-être pas si lointain, il pourrait en être ainsi. Déjà, les robots se débrouillent plutôt bien au baby-foot (le soccer sur table). Et on commence à en voir apparaître sur les terrains...

 

 

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