Il s’agit de gens nés en 1946, à une époque où, explique-t-on aujourd’hui, il était beaucoup plus facile d’obtenir le consentement des parents. En tout, les résultats des recherches réalisées grâce aux dossiers médicaux de ces 5000 personnes ont rempli huit livres. Ça va d’études sociologiques sur l’association entre le revenu familial et la probabilité d’aller à l’université jusqu’à des études purement médicales sur le risque de cancer du sein ou de maladies cardiaques. Au fil des générations, quelques autres cohortes d’envergure ont été formées des deux côtés de l’Atlantique, mais aucune n’arrive — pour l’instant — à la cheville de celle-ci ( National Survey of Health and Development ).

Les chercheurs en santé publique adorent les cohortes : c’est-à-dire un groupe de gens partageant quelque chose en commun, et dont on peut suivre l’évolution de l’état de santé pendant des années, voire des décennies. L’Angleterre détient le record absolu : une cohorte suivie depuis 65 ans!
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