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« À ce jour, aucune étude scientifique rigoureuse n’a encore démontré que la consommation d’aliments avec OGM comportait plus de risques que la consommation d’aliments traditionnels », affirme le site Internet d’information du gouvernement sur le sujet. « À ce jour », c’est bien là le problème.

Un OGM est un organisme génétiquement modifié, généralement dans le but d’en améliorer les caractéristiques (productivité, résistance, taille…). Au-delà de l’intérêt évident de ces transformations, une série de risques sont associés à cette pratique : toxicité ou allergies causées par l’introduction du nouveau gène, résistance accrue aux antibiotiques, diminution de la valeur nutritive de certains aliments et autres risques « imprévisibles » sont ainsi à prendre en considération.

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La modification génétique des aliments et la commercialisation d’OGM est en pleine expansion depuis une vingtaine d’années. L’importance des cultures leur étant attribuées ne cesse de croître, malgré les avertissements d’organismes tels que la Société Royale du Canada ou la British Medical Association.

L’un des problèmes des OGM est que leur impact potentiel à long terme demeure à ce jour inconnu. L’introduction récente de ces produits dans les habitudes alimentaires du grand public ne pourrait voir ses effets nocifs apparaître que dans plusieurs années. La surveillance de ces effets, même si elle se montre pointue, ne servira qu’à avertir les consommateurs une fois trop tard. En caricaturant cette situation, cela reviendrait à surveiller une personne qui absorbe une substance inconnue et à lui dire « vous êtes empoisonné ! » une fois écroulée au sol.

Rassurant ?

Grégory Haelterman

Ce billet a été écrit dans le cadre d'un travail d'équipe pour le cours RED2301 - Problèmes de vulgarisation, donné par Pascal Lapointe, à l'Université de Montréal à la session d'hiver 2011.

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