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La grande mode de manger des aliments sans gluten fait beaucoup d’adeptes. Pourtant ce débat de l’alimentation sans cet ensemble de protéines que l’on retrouve principalement dans les céréales divise les scientifiques et les médecins.

Alice Chiche

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La maladie cœliaque, appelée communément l’intolérance au gluten ne touche pas une large population. Pourtant les ventes de produits alimentaires sans gluten ne cessent d’augmenter. Selon le site Agriculture et Agroalimentaire Canada du gouvernement , les ventes d’aliments sans gluten en Amérique du Nord sont passées de 674,3 millions de dollars en 2006 à 1534,2 millions en 2013 (chiffres prévisionnels). En huit ans, le marché a explosé. Pourtant, selon Santé Canada , la maladie cœliaque ne concerne qu’un pour cent de la population. La mode alimentaire semble augmenter.

Il est vrai que cette maladie n’est pas simple à gérer. Le gluten est présent dans de nombreux aliments de notre quotidien. Pour les personnes ayant la maladie cœliaque, leur système immunitaire réagit lorsqu’ils mangent un aliment contenant cette protéine et cela endommage l’intestin grêle et le corps n’arrive plus à absorber d’autres nutriments . L’intolérance au gluten est une maladie héréditaire qui se déclenche très tôt chez les enfants. Il est vrai pourtant que certaines personnes sont sensibles au gluten. Mais cela ne touche pas un grand nombre de personnes. La mode de manger sans gluten peut aussi venir des sportifs qui ont trouvé là un régime bénéfique. Le joueur de tennis Novak Djokovic est le premier à faire des louanges de ce type de régime ; en quelques mois, il a repris un niveau sportif qui l’a conduit à de bons résultats. Mais cela s’explique-t-il seulement par ce régime ou bien un train de vie plus rigoureux ?

Les spécialistes mettent la population en garde contre ce phénomène de mode. Cela peut être très dangereux d’entreprendre un régime sans gluten sans un suivi médical. Il ne faut pas faire l’amalgame entre la maladie cœliaque et un effet de mode. Le magazine L’Actualité s’est penché sur ce dossier lors de son numéro du 1er décembre 2013, et dresse le portrait de cette étrange mode.

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