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On a ressuscité une protéine de mammouth. Et elle peut survivre dans de grands froids. Rien d’étonnant, n’est-ce pas?

Il faut d’abord savoir que si nous avons autant de mal à supporter le froid, c’est parce que lorsque la température devient trop basse, notre sang a de la difficulté à transférer l’oxygène aux autres cellules de notre corps.

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C’est pour ça qu’on «se gèle» les doigts ou les orteils. Mais le mammouth avait apparemment des «transporteurs» d’oxygène —on appelle ça l’hémoglobine— plus efficaces que les nôtres.

C’était, en un sens, son antigel personnel, conclut Kevin Campbell dans une revue appelée Biochemistry. Ce chercheur avait eu l’insigne honneur, l’an dernier, de publier le code génétique... de l’hémoglobine de mammouth.

Cette année, il a franchi un pas de plus en recréant cette hémoglobine en laboratoire, ce qui lui a permis de comparer les propriétés «antigel» de la même protéine, chez l’humain, chez le mammouth et chez son plus proche cousin, l’éléphant.

Sans surprise, c’est le gros poilu qui possédait la meilleure résistance au froid.

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