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Comme les géologues modélisent l’intérieur de la Terre, les neuroscientifiques étudient la physiologie du cerveau. À la différence près qu’il y a des milliers de cerveaux versus une seule planète à explorer! Le calcul de haute performance s’avère incontournable pour le traitement statistique de la quantité astronomique de données issues des neurosciences.

« Mais bien que le neuroscientifique ne soit pas un spécialiste en informatique, il souhaite garder le contrôle sur la production des données », souligne Alan Evans. Ce professeur en génie biomédical de l’Université McGill présentait lors du dernier Symposium de calcul de haute performance, qui se tient ces jours-ci à Montréal, une intéressante solution à ce problème : CBRAIN, une plateforme web collaborative, issue du Réseau canadien de recherche en imagerie cérébrale.

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Le système permet d’intégrer différentes infrastructures de calcul de haute performance à travers le pays et le monde. Et rend le partage et l’analyse des données de multiples provenances plus aisés pour la recherche en neurosciences.

L’application inclut notamment des outils de visualisation 2D et 3D en temps réel, à la fine pointe de la technologie, grâce auxquels il a été possible, entre autres, de suivre l’évolution de la structure du cerveau de 500 enfants de 0 à 4 mois à partir de centaines d’images à résonnance magnétique.

Le principal défi : certaines bases de données peuvent atteindre huit térabits. « Avec une telle quantité de données, nous risquons de faire exploser la porte à ce stade », dit le chercheur en rigolant.

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