On n’a pas encore fini d’entendre parler du boson de Higgs. En plus d’être au coeur des interactions entre toutes choses cosmiques, son frère jumeau et lui auraient joué un rôle déterminant dans les premières fractions de seconde de l’Univers, ce qui expliquerait que celui-ci soit composé en aussi grande quantité d’une mystérieuse matière sombre.

C’est l’hypothèse proposée par deux physiciens quelques jours avant que le Nobel de physique ne récompense la découverte du Higgs.

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Dans leur article, Sean Tulin et Géraldine Servant font du boson de Higgs un joueur-clef. Pour cela, ils lui collent un jumeau, l’anti-Higgs, et du déséquilibre entre les deux aurait résulté non seulement le fait que nous soyons constitués de matière plutôt que d’antimatière, mais aussi cette mystérieuse matière sombre qui semble constituer les quatre cinquièmes de la masse de l’Univers : la désintégration des bosons, aujourd’hui encore, serait à l’origine des particules de matière sombre.

L’avantage de cette théorie un brin obscure, c’est qu’elle pourrait être vérifiée assez rapidement, si on arrive à détecter de telles particules de matière sombre, en ce lieu où on a d’ores et déjà détecté des bosons de Higgs —soit l’accélérateur de particules appelé LHC, en Suisse.

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