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En 2008, les maladies cardiovasculaires ont causé la mort de 29 % de la population mondiale. Dans la population des ambulanciers, ce risque serait encore plus élevé.

Selon de récents résultats, des chercheurs de la Faculté de médecine et de la Faculté de pharmacie de l'Université Laval affirment que neuf ambulanciers sur dix présentent au moins un facteur de risque de la maladie cardiovasculaire.

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Le facteur de risque le plus courant serait l'embonpoint. Il toucherait 79 % des hommes et 37 % des femmes. Avec le nombre d'années de service, la prise de poids augmenterait, peu importe le sexe.

De plus, le nombre de facteurs de risque augmenterait au fil des ans. Le travail et les habitudes personnelles seraient responsables de cette augmentation. Le travail expose les ambulanciers à des événements stressants qui peuvent affecter leur santé. En plus de cela, de mauvaises habitudes de vie s’ajoutent au nombre de facteurs de risque. Ces habitudes sont, entre autres, le tabagisme et un apport alimentaire supérieur à la dépense calorique.

Avec une population d'étude de 295 ambulanciers de partout au Québec, les résultats sont alarmants. Ils démontrent l’urgence de procéder à des changements organisationnels et personnels. D’après Philippe Corbeil, directeur de cette recherche : « ce déséquilibre est le résultat d'une interaction entre les caractéristiques du travail et la reconnaissance des ambulanciers pour leur travail ». Pour diminuer les facteurs de risque personnels, des programmes de sensibilisation aux bonnes habitudes de vie devraient être instaurés. Pour diminuer les facteurs de risque professionnels, plusieurs améliorations pourraient être apportées. Voici des exemples de pistes d'action concrètes. Diminuer les efforts physiques. Ajuster les salaires, ainsi que la charge et les horaires de travail. Améliorer le soutien social, les relations interprofessionnelles et des espaces d'échanges pour ventiler. Maintenir un haut niveau de reconnaissance et de latitude décisionnelle.

Dominique Larouche

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