Quand on entre dans une nouvelle rue, on la case dans un plan qu’on s’est fait dans la tête : où je suis, où je vais. On repère des détails, comme la forme des bâtiments, le type de sol, la position des arbres… Consciemment ou non, on fait travailler notre cerveau, car on y crée une représentation mentale de l’espace dans lequel on navigue. Chose qui n’arrive pas quand on suit aveuglément une petite voix.
Or, faire travailler l’hippocampe protège des pertes de mémoire et de la dégénérescence cérébrale, comme la maladie d’Alzheimer.
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