L'invention du traîneau à chiens

Ce sont d’abord les photos colorées des costumes de cérémonies des Premières Nations qui nous attirent. Ces témoignages de grands talents artistiques nous forcent à la rencontre des peuples autochtones. Nous sommes dans un musée scientifique et c’est donc avec curiosité que nous prenons la mesure du Génie autochtone, la nouvelle exposition du Centre des sciences de Montréal.

Évidemment, les Inuit ont du génie. À travers leurs constructions, leurs techniques de chasse, les ingénieux moyens de transports, les indispensables vêtements, toutes ces inventions ont permis de survivre, de s’acclimater aux conditions arides et glaciales du Nord du Canada.

Lors de nos premiers pas dans la salle d’exposition, ce sont d’autres visages, d’autres témoignages qui s’animent. Il y a également la quête de multiples objets et constructions, et si certains nous sont connus (kayak, traineau à chien, igloo), d’autres nous dévoilent toute l’inventivité des premiers peuples. Par exemple, le manteau de portage des mères inuites, le fameux « amauti », façonné avec des matériaux naturels issus de la chasse, telle que la fourrure de caribou, et assemblant d’innombrables morceaux et épaisseurs afin de garder maman et bébé bien au chaud, même sous – 30 degrés C.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Les nombreuses vidéos nous montrent quels sont les objets utilisés par les Inuit et comment les utiliser. Par exemple, nous pouvons suivre le maniement du ulu, le couteau traditionnel courbé, afin de débarrasser la peau de phoque de la viande et de la graisse qui seront consommées. D’autres nous présentent des personnalités, tel que Stanley Vollant, le premier chirurgien autochtone qui nous parle de fierté et de l’importance de poursuivre ses études afin de devenir des leaders inspirants au sein des communautés autochtones.

Cette exposition propose également de manier des armes (arc et harpon) afin de chasser et de pêcher pour subvenir à ses besoins de base. Une chance que ma fille s’avère plus douée que moi à la pêche – je pense en avoir attrapé 3 pendant qu’elle récoltait une vingtaine de saumons – et je réalise que la citadine maladroite que je suis mourrait de faim assez vite. Et je ne vous parle même pas de mon score au tir à l'arc...

Il est même possible de jouer en ligne et de découvrir la lutte aux changements climatiques des Premiers Peuples et leur ingéniosité, garantie de leur survie... et de la nôtre !

Je donne