Jeu vidéo

Depuis l’arrivée des FPS (First Person Shooter), plusieurs études ont tenté de déterminer si les jeux vidéo avaient des effets néfastes sur la santé psychologique des joueurs. Même si bon nombre d’études sont d’avis que les jeux vidéo augmenteraient l’agressivité, il y a tout de même beaucoup d’études qui affirment que c’est faux. Certaines vont même jusqu’à avancer qu’ils aideraient à contrôler cette violence parce que les jeux violents donnent l’occasion de se défouler. Nous avons divisé le compte-rendu en deux sections : le pour et le contre.


Les Assistants du Détecteurs est un projet d’éducation à l’information imaginé par l’Agence Science-Presse, en collaboration avec la Maison de la culture Maisonneuve. Découvrez les reportages de nos vérificateurs des faits en herbe – 24 jeunes élèves de niveau secondaire 5 - de l’école Chomedey-de-Maisonneuve, à Montréal.


Arguments « pour »

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Selon le Journal de Montréal, le USA Today, Le Figaro, la BBC, la NRA, Donald Trump et beaucoup d’autres journaux, les jeux vidéo sont entre autres à blâmer pour la plupart des fusillades de masse dans les écoles aux États-Unis. Ils causeraient des problèmes d’agressivité chez les jeunes et modifieraient leur idée de ce qui est bien et mal.

Selon nous, ces études sont loin d’être parfaites. Elles ne tiennent pas compte du fait que les jeunes qu’ils étudient sont adolescents, donc que les hormones peuvent déjà influencer leur niveau d’agressivité. Les études qui affirment qu’un lien existe entre les jeux vidéo et la violence sont vieilles et se basent sur de l’information dépassée. De plus, il est important de prendre en compte que la corrélation n’implique pas la causalité; plusieurs facteurs tels que l’âge, le milieu des sujets étudiés et la longueur d’exposition aux jeux utilisés pour l’étude n’étaient pas pris en compte.

Arguments « contre »

Une étude publiée dans le New York Times reprenant plusieurs études et statistiques montre le manque de corrélation entre les jeux vidéo et la violence. Le professeur Henry Jenkins de l’université Southern de Californie y dénote le fait que le taux de criminalité des États-Unis est au plus bas niveau depuis 30 ans alors qu’une grande partie des adolescents jouent aux jeux vidéo. D’ailleurs, plus de 60 % de la population du Japon joue aux jeux vidéo et il n’y a que très peu de morts par armes à feu, même s’il s’agit d’emblée d’un pays aux politiques très strictes sur le port d’armes à feu.

Un autre argument : la plupart des études faites pour confirmer le lien entre les jeux vidéo et la violence ne sont pas très pertinentes, car elles sont basées sur un délai de temps très court et une consommation quasiment sans importance. Par exemple, le fait que les jeunes étaient exposés à 20 minutes de jeu par jour pendant trois jours alors qu’il y a des personnes soumises à une plus grosse dose de jeux vidéo allant jusqu’à huit heures de jeu par jour comme les joueurs professionnels.

Conclusion

À la suite de notre démarche et de toutes nos recherches, nous en avons conclu que la corrélation entre la violence et les jeux vidéo est inexistante. Le bas taux de criminalité malgré un nombre grandissant de joueurs et le fait qu’aucune étude n’arrive à dire concrètement que les jeux vidéo sont la cause de comportements violents sont pour nous des faits qui prouvent que cette théorie n’est pas prouvée.

Nous nous disons aussi que peu importe ce que nous faisons, jeux vidéo ou non et dans les sports, par exemple, si nous mettons beaucoup d’efforts à faire quelque chose et que nous échouons, cela va provoquer de la colère. Tout abus est mauvais pour nous.

 

 Roméo Bédard, Ilane Fournier, Barthélémy Fournier, Evan Monfiston-Yu, les Assistants du Détecteur de rumeurs 

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