
En Amérique du Nord, la camerise est une nouvelle venue parmi les petits fruits cultivés. Par contre, au Japon et en Russie, elle est cultivée depuis longtemps et entre dans la confection de nombreux produits : jus, vin, tisanes, confiseries, gelées, confitures, etc. Au Canada, des chercheurs de l’Université de Saskatchewan ont été les premiers à s’intéresser à cette plante - aussi appelée chevrefeuille bleu - et à développer de nouvelles variétés combinant saveur, rendement et rusticité. Le camerisier comporte l’avantage d’être facile à cultiver et très rustique, pouvant résister à une température de – 40°C. Le fruit, au goût aigre-doux, contient plusieurs éléments nutritifs et a une teneur en antioxydants supérieure à celle du bleuet. Au Japon, on le surnomme d’ailleurs «fruit de la longévité». Les cultivateurs du Québec s’intéressent à cette production depuis environ 5 ans. Bien que celle-ci possède un fort potentiel, elle se heurte à divers problèmes dont des coûts de démarrage élevés, une courte saison de production, des débouchés insuffisants, etc. Une histoire à suivre!
Image courtoisie de Opioła Jerzy / Wikimedia Commons
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