
La plongeuse Émilie Heymans ne saurait s’en passer, pas plus que la patineuse Joannie Rochette et la championne Chantal Petitclerc. Elles ont assimilé des techniques d’imagerie mentale afin d’améliorer leurs performances sportives. On sait maintenant que ces mêmes techniques sont aussi utiles dans la vie de tous les jours pour parler en public, apprendre le piano, réduire les symptômes d’une migraine... ou se calmer. De la magie ? De la psycho pop pour jovialistes ? « Pas du tout, dit Claude Sarrazin, psychologue et professeur à la retraite du Département de kinésiologie de l’Université de Montréal. L’imagerie mentale lance une commande au cerveau. »