La question de la reproduction, associée à la crainte ou à l'admiration pour les progrès technologiques, a hanté l'imaginaire littéraire tout au long de la première moitié du XXe siècle. Elle est au coeur, par exemple, des oeuvres d'anticipation des futuristes italiens Marinetti et Vasari, puis des écrivains européens Capek, Huxley ou encore Orwell. Ils relient tous l'avènement d'un nouveau monde à de nouvelles modalités de reproduction résultant des progrès technologiques. Dans le monde qu'ils envisagent, la reproduction de l'espèce est ainsi confiée à des hommes mécaniques ou à des machines. La sexualité, le plaisir et l'affection sont séparés de la procréation, celle-ci étant également soustraite au corps de la femme. La fracture entre le corps humain et ses fonctions est consommé. La nouvelle humanité est "déshumanisée". Il est parfois intérêssant quand-t-on est scientifique de se pencher dans la littérature pour trouver certaines réponses et certaines limites à la bioéthique.
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