Comme chaque fois en pareil cas, les scientifiques, dont les résultats sont parus dans la revue Nature, espèrent que ce décodage permettra de mieux combattre le micro-organisme P. infestans — en comprenant mieux comment il s’adapte aussi facilement aux différentes armes employées contre lui. Un plant infecté meurt en une semaine, et le P. infestans est le principal ennemi de la pomme de terre, à travers le monde.
Le dernier microbe dont on a complété le décodage des gènes est aussi un des plus célèbres : c’est le responsable du mildiou de la pomme de terre, maladie derrière la grande famine qui a frappé l’Irlande au XIXe siècle, et qui continue de causer des milliards de dollars de dégâts chaque année.
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