En fait, il y a des situations pour lesquelles une source constante et standard de sueur est nécessaire. Par exemple, les policiers scientifiques utilisent une teinture, la ninhydrine, qui réagit avec les acides aminés de la peau pour relever des empreintes digitales latentes déposées par un suspect.
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Pour vérifier que le processus fonctionne bien, les policiers ont l'habitude de faire un test avec leurs propres empreintes. Malheureusement, souvent leurs paumes sont trop sèches et produisent des empreintes de mauvaise qualité.
Pour remédier à ce problème, le chimiste américain Michael Pickering a mis au point une sueur artificielle qui est distribuée sur des gazes stériles à usage unique. En cas de besoin, le policier l'applique sur ses doigts et obtient à tous coups des empreintes parfaites. Il y a déjà des sueurs artificielles sur le marché. Les manufacturiers de textiles en utilisent pour déterminer la résistance des teintures exposées à la sueur humaine.
Les fabricants de cartes de crédit en ont besoin pour s’assurer que la sueur des utilisateurs n'affecte pas la bande magnétique. Mais selon Michael Pickering, les ersatz de sueur utilisés jusqu'à présent ne sont que des pâles imitations. Son produit avec huit minéraux, trois métabolites et vingt acides aminés est le «nec plus ultra» de la sueur artificielle.