Contexte. En avril 2007, l'Australie est devenue le premier pays à mettre en place un programme national de vaccination contre le papillome humain financé par le gouvernement. Les chercheurs ont évalué les répercussions du programme sur la prévalence de l'infection par le virus du papillome humain (VPH) associé à certains génotypes au moyen d'une deuxième enquête menée auprès de femmes dans des services cliniques.
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Méthodes. Une comparaison a été effectuée entre la prévalence génétique du virus du papillome humain chez les femmes âgées de 18 à 24 ans dans les cliniques de planification familiale avant l'introduction du vaccin (2005-2007) et la prévalence du virus chez les femmes du même groupe d'âge après l'introduction du vaccin (2010-2011). Les mêmes stratégies de recrutement et d'essai ont été utilisées pour les deux ensembles d'échantillons et les comparaisons ont été rajustées pour tenir compte des variables confusionnelles potentielles.
Résultats. La prévalence des génotypes de VPH (6, 11, 16 et 18) était considérablement inférieure dans l'échantillonnage réalisé après la vaccination que dans celui effectué avant la vaccination (6,7 % contre 28,7 %; P
Conclusions. Quatre ans après le lancement du programme de vaccination australien contre le VPH, on peut constater une nette diminution de la prévalence pour les génotypes ciblés par les vaccins. Cela devrait donc, à terme, se traduire par une diminution des lésions causées par le VPH.
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Patrick D. Paquette, microbiologiste, M.Sc.(c), Mcb.A., RMCCM Consultant en microbiologie & prévention des infections
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