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Comment les élèves et leurs enseignants apprivoisent-ils les connaissances scientifiques utiles pour décoder le monde — et utiles pour départager le vrai du faux à l’heure des fausses nouvelles et des « faits alternatifs » ? Un entretien à trois, dans le cadre de notre émission de cette semaine.

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Le congrès 2017 de l’Association québécoise des profs de science (Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec, ou AESTQ) a pour thème « La source du savoir ». Cette 52e édition, tenue les 12 et 13 octobre à Saint-Augustin de Desmaures, est un prétexte pour poser des questions qui sont on ne peut plus d’actualité: comment les jeunes apprennent-ils à raisonner, à vérifier et à déboulonner les mythes? Quel est le rôle du cerveau dans l’apprentissage des sciences ? Qu’est-ce qu’un neuromythe?

L’idée n’est pas uniquement de s’adresser aux jeunes qui iront plus tard en science. Tous les futurs citoyens doivent devenir « les gardiens du savoir », philosophe François Thibault. Le rôle de l’enseignant est de les aider à faire le tri dans l’information, de leur fournir des outils pour trouver les bonnes sources, et pour développer le réflexe d’aller vérifier ce qu'ils lisent ou écoutent.

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« Nous avons tous des croyances, insiste Élisabeth Doyon. Nous sommes tous biaisés, et il y a des croyances qu’on ne peut pas remplacer par de la science », parce que la science n’a pas toujours des réponses bien arrêtées. Raison de plus pour développer le réflexe, chez chaque futur citoyen, de se montrer critique face à lui-même et à ses croyances.

Isabelle Burgun dirige une discussion à trois avec:

  • François Thibault, chargé de cours au département de didactique de l'UQAM. Étudiant au doctorat et animateur, au congrès de l'AESTQ, de l’atelier « Utilisons-nous seulement 10% de notre cerveau ? »
  • Élisabeth Doyon, candidate à la maîtrise en éducation et pédagogie à l’UQAM. Son mémoire s’intéresse à l’impact des représentations de l’intelligence sur le raisonnement des praticiens de l’enseignement.
  • Marc-Olivier Frégeau, porte parole et membre du conseil d’administration de l’AESTQ.


On peut voir le processus de vérifier l’information, le raisonnement qui se cache derrière, comme un raisonnement du type coût-bénéfice : j’ai de l’information en très grande quantité, ce n‘est pas possible de tout vérifier, donc, à la pièce, je vais décider ce qui vaut la peine d'être vérifié. - Élisabeth Doyon


En chronique: Yan Giroux, étudiant à la maîtrise en sciences infirmières à l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur les aînés en perte d’autonomie. Il réagit aux nouveaux investissements pour l’embauche de nouveaux préposés dans les centres de soin de longue durée du Québec.

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h, sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est également rediffusée pendant la semaine. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission : Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter sur CHOQ-FM (Toronto) CIBO-FM (Senneterre) et CJMD (Lévis) et Fermont.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici . Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook .

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