
Les premiers arrivants, parents d’un plus grand nombre d’enfants. C’est ce que démontrent les travaux de Damian Labuda de l'Université de Montréal. Avec cinq autres chercheurs, il a procédé à l'analyse de données démographiques des descendants de tous les couples mariés entre 1686 et 1960 autour de Charlevoix et du Saguenay–Lac-Saint-Jean, une généalogie représentant 1,3 million d’individus et 88 157 mariages. L’équipe vient de publier un article sur le sujet dans le dernier numéro du magazine Science. On y apprend que le taux de fécondité des femmes au début de la vague est supérieur à celui des femmes ne faisant pas partie de l'expansion territoriale.