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Pas besoin d’une boule de cristal pour savoir que la société en réseau est à la fois notre présent et notre avenir. Mais comment Internet et nos comportements vont-ils évoluer? Un débat a été mené sur la question dans le cadre de Montréal Digital et du récent événement Web-In.

Tout savoir, tout le temps, tout de suite. C’est ça le Web aujourd’hui. «Google nous a donné la commodité de l’information», commence le spécialiste en stratégie Web et réseaux sociaux, Martin Lessard. Le moteur de recherche est né en 1998 dans la Silicon Valley, en Californie. Et depuis? «Une recherche par mot-clé peut amener des millions de résultats», explique Stéphane Bousquet, directeur des entreprises numériques à l’Office National du Film (ONF) du Canada. De peu de résultats à ses débuts, Internet est aujourd’hui tombé dans le travers d’une abondance de réponses.

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Sur cette Toile aux milliards de pages en ligne, les réseaux sociaux, Facebook ou Twitter, relaient l’information. «Ils sont des filtres et des amplificateurs», définit Josée Plamondon, présidente du comité Internet de l’Alliance numérique. Celle qui se présente comme un rat de bibliothèque s’interroge sur la «googlelisation» du monde. «Je rêve d’un Google moins global avec des réponses différentes selon les pays et un côté ludique.»

De l’avis des intervenants, le Web du futur sera plus humain et collaboratif. L’encyclopédie libre Wikipédia est un exemple de projet collectif qui fonctionne. Des outils de curation de contenus apparaissent aussi. Sur ces réseaux éditoriaux participatifs, des internautes «experts» d’un sujet diffusent les informations les plus intéressantes à leur communauté.

«Mais comment ramener le facteur humain dans nos projets Web?», questionne Sylvain Carle, vice-président de Technologie, cofondateur de Needium, et également modérateur pendant le débat. «La lenteur doit revenir», répond le blogueur Martin Lessard. «La lenteur à l’heure de l’immédiateté, car on veut que tout soit là, tout de suite», complète Josée Plamondon.

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