Ce n’est pas la première fois que des chercheurs découvrent des traces d’arsenic dans des restes humains de l’époque, et la cause est connue: la concentration élevée d’arsenic dans l’eau douce des hautes terres et des régions côtières, là où sont aujourd’hui le Pérou et le Chili.
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Toutefois, il subsistait une incertitude: empoisonnement à petit feu, ou bien arsenic s’étant infiltré dans le sol après la mort de la personne? Une équipe américaine rapporte dans la revue Analytical Chemistry avoir pu travailler sur une momie retrouvée dans le désert chilien de l’Atacama, suffisamment bien préservée pour que la technologie moderne puisse analyser des fragments de ses cheveux, lesquels ont permis de trancher: l’arsenic a bel et bien été ingéré au cours de sa vie, à petites doses.