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À la surprise générale, Shell a abandonné ses forages dans l’Arctique pour une période indéfinie. Victoire des environnementalistes ou conséquence de la baisse du baril de pétrole?

Selon le Wall Street Journal, le géant du pétrole a dépensé 7 milliards dans son aventure arctique, dont 2,1 milliards $ rien que pour obtenir les permis de forages au large de l’Alaska.

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Les écologistes ont donc été prompts à conclure qu’avec pareil investissement, seule leur détermination à mettre des bâtons dans les roues avait finalement eu raison du projet. Or, la réalité est peut-être plus prosaïque : ces forages, à plus d’un kilomètre et demi de profondeur, n’ont pas été concluants, et un autre milliard de dollars de dépenses restait à venir. Le tout, alors que le prix du pétrole reste au plancher, soulignent tous les experts interrogés par le New York Times.

Cela dit, les opposants aux forages pétroliers en général ne doivent pas s’attendre à voir ceux-ci prendre fin tout de suite. Rien qu’au deuxième trimestre de cette année, les profits nets de Shell s’élevaient à 3,4 milliards $.

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