Les scientifiques ont du mal à définir ce que c’est, d’où le nom provisoire de Steve. Mais sa découverte réjouit les amateurs de « science citoyenne » : ce sont en effet des Canadiens amateurs d’aurores boréales, réunis autour d’un groupe Facebook, qui ont commencé il y a quelques années à partager des photos de ces « lumières » — très diffuses — qui n’étaient pas comme les autres. Et du coup, les scientifiques ont commencé à s’y intéresser. On sait aujourd’hui qu’il s’agit d’un « ruban » de gaz ionisé d’environ 25 km de large, dont la température peut atteindre les 6000 degrés Celsius, et qui se déplace à environ 8 kilomètres à la seconde, d’est en ouest. Il a été dûment analysé et documenté, en particulier en 2016, grâce aux trois satellites européens SWARM — mais on ne sait toujours pas pourquoi il est là.

Est-ce une aurore boréale ? Non, c’est Steve. C’est le nom très peu poétique qui a été donné à un mystérieux « ruban » de lumière qui court au-dessus du Grand Nord canadien, du Pacifique jusqu’à la Baie d’Hudson.
Les plus populaires
Les algues brunes qui envahissent la Floride
Mercredi 21 mai 2025
La guerre, une opportunité d’affaires pour les GAFAM
Jeudi 22 mai 2025
Se coller la bouche pour mieux dormir ? Incertain
Jeudi 22 mai 2025