Les scientifiques ont du mal à définir ce que c’est, d’où le nom provisoire de Steve. Mais sa découverte réjouit les amateurs de « science citoyenne » : ce sont en effet des Canadiens amateurs d’aurores boréales, réunis autour d’un groupe Facebook, qui ont commencé il y a quelques années à partager des photos de ces « lumières » — très diffuses — qui n’étaient pas comme les autres. Et du coup, les scientifiques ont commencé à s’y intéresser. On sait aujourd’hui qu’il s’agit d’un « ruban » de gaz ionisé d’environ 25 km de large, dont la température peut atteindre les 6000 degrés Celsius, et qui se déplace à environ 8 kilomètres à la seconde, d’est en ouest. Il a été dûment analysé et documenté, en particulier en 2016, grâce aux trois satellites européens SWARM — mais on ne sait toujours pas pourquoi il est là.

Est-ce une aurore boréale ? Non, c’est Steve. C’est le nom très peu poétique qui a été donné à un mystérieux « ruban » de lumière qui court au-dessus du Grand Nord canadien, du Pacifique jusqu’à la Baie d’Hudson.
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