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Des équipes de chercheurs des hôpitaux de Bergen et Oslo s'intéressent aux cerveaux des jeunes survivants du tristement célèbre massacre de l'île d'Utøya.

Parmi les objectifs de l'étude qui s'appuiera sur des données recueillies à l'aide d'imagerie par résonnance magnétique: mieux comprendre les séquelles d'un choc traumatique et leurs liens avec le développement des troubles mentaux. On veut également trouver des façons de mieux aider les victimes de syndrome post-traumatique.

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La chef de projet, Anna Marita Milde, rapporte au quotidien Bergens Tidende que les victimes d'une attaque terroriste peuvent vivre dans un état d'alerte susceptible de se prolonger bien au-delà de la menace réelle. Les perturbations du système hormonal induites par cette condition de stress chronique peuvent affecter notamment la mémoire, la concentration et les capacités d'apprentissage.

Des études sur le stress post-traumatique ont déjà été effectuées ailleurs, auprès de soldats ou de victimes d'attentats terroristes, mais la particularité du projet de recherche norvégien résiderait dans l'utilisation de l'imagerie par résonnance magnétique et dans l'homogénéité de l'échantillonnage: des jeunes gens éveillés ayant tous été confrontés au même événement.

Rappelons que c'est le 22 juillet 2011, lors de la tenue du camp d'été des jeunes travaillistes qu'un extrémiste de droite s'était rendu sur l'île d'Utøya et avait froidement abattu 69 personnes, pour la plupart âgées entre 16 et 25 ans.

Quelque 500 survivants ont été invités à participer à l'étude. Des jeunes du même âge, militant au sein d'autres formations politiques et n'ayant pas été confrontés à l'événement, constitueront le groupe témoin.

Source: Bergens Tidende

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