Forum Québec spatial

Le 12 décembre dernier, un premier forum Québec Spatial a été organisé par l’École Polytechnique de Montréal. Des centaines d’experts, des professeurs et des étudiants se sont retrouvés à Longueuil autour de projets de fusées et d’instruments comme des astromobiles et des nanosatellites (CubeSats).  Pour l’occasion, un rapport intitulé, Aller au-delà : Une économie spatiale canadienne de 40 milliards de dollars d’ici 2040, a été dévoilé par la firme Deloitte Canada.

L’objectif principal du Forum Québec Spatial a été de réunir des acteurs de l’écosystème spatial afin de stimuler les collaborations dans ce secteur de la haute technologie aérospatiale. Le Canada et le Québec sont déjà actifs dans ce domaine et le milieu de l’enseignement et des entreprises privées innovent en aérospatiale.  Une Unité de recherche transdisciplinaire du génie des ressources et des infrastructures spatiales au sein de Polytechnique Montréal, ASTROLITH, a été mise sur pied dans le but de créer un centre de recherche transdisciplinaire en ingénierie des ressources et des infrastructures spatiales au Québec et au Canada.

Cet évènement a permis également de faire connaître une autre initiative récente de Polytechnique Montréal, le PolyOrbite. Cette société technique spécialisée dans le domaine des technologies spatiales veut favoriser chez les étudiants l’acquisition et l’accroissement de leurs compétences en lien avec la conception de technologies spatiales. Pour l’occasion, des étudiants et des chercheurs ont pu dévoiler à la communauté plusieurs de leurs réalisations dont des astromobiles, des fusées, des CubeSats et des projets d’habitations lunaires.

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Pooneh Maghoul, professeure titulaire au Département des génies civil, géologique et des mines à Polytechnique Montréal, affirme que « la force de l’aérospatial est déjà connu au Québec depuis que les jambes du Lunar Exploration Module (LEM), conçues et construites par l’entreprise Héroux Devtek à Longueuil, ont foulé le sol lunaire en 1969 ». D’autres ajouteront que la présence du siège social de l’Agence spatiale canadienne (ASC) sur la Rive- sud de Montréal et de plusieurs compagnies en aérospatiale à l’ouest de la métropole, sont autant d’atouts québécois dans le domaine de l’exploration lunaire. Et la professeure de Polytechnique de renchérir: « Le Québec est un très bon endroit pour la recherche et l'on y retrouve un grand désir d’aventure vers l’exploration de la Lune et même la planète Mars ». 

Le rapport de la firme Deloitte Canada confirme la chose avec un rendement potentiel de plus de 40 milliards de dollars d’ici 2024 et offre au Québec un potentiel de croissance très important dans le domaine. Il est reconnu que l’ingénierie de pointe est déjà implantée au Québec avec son expertise en robotique spatiale confirmée par les trois séries de bras canadiens, conçus à Longueuil, à l’Agence spatiale canadienne.   

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