La neurologie a fait des bonds de géants au cours des 20 dernières années, mais les mythes sur notre matière grise, eux, n’ont guère évolué. Ainsi, croyez-vous que nous n’utilisons que 10% de notre cerveau?

Et si vous tombez dans le piège, rassurez-vous : les mythes qui suivent sont le résultat d’une compilation des questions que se posent les professeurs de science eux-mêmes, d’après des chercheurs britanniques de l’Université de Bristol.

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10%? Faux. Cette légende urbaine remonte à plus d’un siècle, à l’époque où le cerveau restait largement terra incognita -une époque où, par conséquent, personne n'aurait été capable de faire une telle mesure. Or, depuis 20 ans, l’imagerie par résonance a permis de voir que toutes les régions de notre cerveau sont actives, à un moment ou l’autre de la journée.

De multiples types d’intelligence? Pas tout à fait. L’étude du cerveau permet de distinguer différents processus d’apprentissages, mais ils ne correspondent pas à différentes catégories d’intelligences. Ce que cela veut dire? Que nous possédons tous une « intelligence générale », un genre de tronc commun, à laquelle se rattachent ensuite des aptitudes à apprendre qui peuvent différer en fonction du type d’activité.

Le côté gauche, c’est l’émotif, à moins que ce soit le contraire… Faux. Chaque moitié du cerveau abrite des « régions » associées à différentes activités, mais après 20 ans de « cartographie » de notre matière grise, rien ne suggère que chaque côté se démarque à ce point de l'autre dans sa façon d'apprendre (ou dans sa vision du monde). Quant aux « exercices » qui vous promettent d’améliorer une moitié plutôt que l’autre, ils relèvent plus de la pseudoscience.

Si vous ne buvez pas assez, votre cerveau rétrécit Heureusement, pas vraiment. Vous ressentirez la soif longtemps avant que votre cerveau ne soit affecté. Boire pendant une activité intellectuelle, pendant un cours par exemple, peut par contre améliorer la performance, tout simplement parce que ça aide à rester concentré. Ou à rester éveillé, diraient les mauvaises langues...

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