Il y a 2400 ans, le philosophe Platon parlait d’un métal d’origine inconnue, l’orichalque. La découverte récente de 39 lingots à bord d’un navire coulé à l’époque au large de la Sicile, a permis de confirmer qu’il s’agissait d’un alliage de cuivre à 75% et de zinc à 15%. Une explication moins spectaculaire, mais révélatrice du talent des métallurgistes de l’époque.

La cargaison, provenant peut-être de Grèce, était destinée au port de Gela, dans le sud de la Sicile, alors une colonie grecque, possédant une population assez riche pour qu’on y fasse venir ce métal —destiné à fabriquer des bijoux et des décorations.

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Bien que Platon ait écrit qu’il recouvrait les murs de la mythique Atlantide, la plupart des experts accordent plutôt à l’orichalque une origine plus prosaïque: des artisans métallurgistes antiques vivant en Asie Mineure ou au Moyen-Orient. La grosse inconnue restait dans la composition exacte de cet alliage, une inconnue que la technologie moderne est en train de lever.

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