Quelques groupes d’informaticiens à travers le monde travaillent d’ores et déjà sur de telles machines qui seraient capables d’observer sans se faire repérer — des Allemands ont par exemple programmé en 2010 des « robobees » ou robots-abeilles. Mais la plus grosse difficulté est d’avoir un robot qui puisse dépasser sa programmation et prendre suffisamment d’initiatives pour tromper ses « congénères » : à l’Université Paris-Diderot par exemple, les chercheurs en sont à développer des algorithmes qui permettraient à leur robot-coquerelle d’utiliser un mélange d’imitations de comportements déjà connus et d’adaptations aux mouvements du groupe. Dans des simulations informatiques, ça marche, écrivent-ils, mais reste à savoir ce que les vraies coquerelles en penseront.
– La meilleure façon d’apprendre comment vit votre ennemi, c’est de l’infiltrer. Mais si cet ennemi est une colonie de coquerelles ? C’est la mission que tentent d’accomplir des robots.
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