hyperloop

L’hyperloop, qui devait être le système de transport de l’avenir, est à présent un tunnel pour des voitures.

Parce qu’un tunnel pour des voitures, « c’est simple et ça marche », a simplement justifié Elon Musk, le milliardaire qui vend pourtant depuis des années le concept d’hyperloop — des capsules suspendues sur des aimants qui, dans des tunnels sous vide, voyageraient à des centaines de kilomètres à l’heure d’un bout à l’autre du continent.

Avant de traverser le continent, il fallait toutefois un tunnel expérimental : il a été construit depuis 2016 près de Los Angeles. D’une longueur de moins de deux kilomètres, il a fait l’objet d’une première visite pour les journalistes et quelques célébrités en décembre dernier, guère convaincante : un parcours à bord d’une simple voiture Tesla, sur un parcours cahoteux, à une vitesse maximale de 75 kilomètres à l’heure. Vendredi dernier, une vidéo publiée par la compagnie a montré une Tesla autonome réussissant à atteindre cette fois les 200 kilomètres à l’heure parce que le sol était devenu lisse… il avait été asphalté.

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Mais ça n’en reste pas moins un tunnel pour une voiture. Ni rails ni aimants ni moyen de transport futuriste. Un tunnel à une seule voie, qui a coûté 10 millions de dollars pour 1,8 kilomètre. C’est à la question qui lui a été inévitablement posée vendredi, « pourquoi abandonner l’idée originale ? » que Musk a répondu : « c’est simple et ça marche ».

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