
La demande pour les énergies renouvelables est à la hausse. Le Québec mise beaucoup sur la filière des batteries pour les voitures électriques. Mais le projet de la compagnie suédoise Northvolt semble fragilisé.
Écoutez cette émission ici ou sur votre plateforme préférée!
À lire également
La compagnie-mère annonçait en novembre qu’elle se plaçait sous la loi américaine sur les faillites, pour éviter la liquidation. Cela ne touche pas le projet québécois, mais beaucoup d’incertitudes subsistent sur la réelle possibilité de voir ce projet aboutir.
Nous vous avions parlé l’an dernier à cette émission des impacts environnementaux de la future usine de batteries lithium-ion, usine approuvée en l’absence de consultations du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Aujourd’hui, la conjoncture économique bouleversée par l’arrivée de Donald Trump amène son lot de défis qui pourraient freiner la naissance de ce projet, censé créer 3000 emplois.
Abonnez-vous à notre infolettre!
Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!
Quel est l’avenir de l’usine de Northvolt à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville? Après les soucis du côté de l’environnement en 2024, c’est à présent la conjoncture économique qui inquiète. Isabelle Burgun en parle avec:
- Louis Hébert, professeur titulaire de stratégie à HEC Montréal
- Nathalie Drouin, titulaire de la Chaire INFRA-S sur la valorisation sociale des infrastructures et professeure titulaire à la maîtrise en gestion de projet à l'ESG UQAM
Que sait-on de la façon dont est amené à évoluer le dossier Northvolt au Québec?
Actuellement, on essaie de sauver l’entreprise, mais est-ce que le contexte géopolitique, avec les incertitudes du côté de nos voisins américains, oblige à être plus pessimiste que lorsque le projet avait été lancé ?
Quelles sont les difficultés auxquelles fait face Northvolt? Pourquoi avoir choisi cette compagnie alors que les Chinois sont plus avancés?
Northvolt est un projet à l’échelle européenne, favorisé là-bas dans l’espoir de concurrencer la filière chinoise. L’intérêt du Québec pour investir est donc arrivé pour eux au bon moment. Le Québec a-t-il été trop pressé?
En mode solution : comment poursuivre un développement économique durable tout en développant un secteur —les batteries— qui est, malgré toutes ces incertitudes, très prometteur?
+++++++++++++++++++++++++++++++++++
Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Fanny Rohrbacher. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor). Vous pouvez également nous suivre sur Twitter . Vous trouverez toutes les émissions précédentes ici.