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La semaine dernière, un troublant 45 degrés en France. Cette semaine, un non moins troublant 28 degrés qui a battu un record de 110 ans… en Alaska.

C’est tout ce qui entoure l’Alaska qui est devenu un symbole d’une planète qui semble se détraquer : les températures de surface de l’océan Arctique battent, dans la région, des records depuis maintenant cinq ans. Les glaces de mer sont plus minces et moins abondantes.

Mais sur le continent aussi, les records s’accumulent. Après les 28 degrés dans la capitale, Juneau, la semaine dernière, c‘était au tour d’Anchorage d’atteindre les 32 degrés jeudi — dépassant le précédent record de… trois degrés !

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Si ce ne sont pas des records pour l’ensemble de l’Alaska, les autres poussées de chaleurs historiques avaient toujours été ponctuelles. Alors qu’ici, c’est la répétition qui constitue un signal d’alarme fort. Ainsi que la durée : le « dôme de chaleur » s’est maintenu une bonne semaine au-dessus du sud de l’Alaska, et les météorologues, le 5 juillet, s’attendaient à ce que certaines villes continuent de battre leurs propres records locaux jusqu’à la mi-juillet. Avec les risques de feux de forêt que cela suppose.

Qui plus est, la canicule qui a frappé l’Europe en juin a suffi à hausser la moyenne générale, assez pour que le reste de la planète se retrouve avec l’un des trois mois de juin les plus chauds en près de 200 ans — on en saura plus le 18 juillet, quand l’ensemble des données de juin auront été calculées.

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