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Les couples infertiles qui ne parviennent pas à concevoir à l’aide des techniques de pointe en procréation médicalement assistée comme la fécondation in vitro (FIV) pourraient-ils se raccrocher à de nouveaux espoirs ? Les parents vivant avec un handicap génétique peuvent-ils espérer faire échapper leur progéniture à l’hérédité ? Possiblement.

Un prélèvement de spermatozoïdes directement dans les testicules augmenterait les chances de concevoir un embryon sain en FIV, a avancé l’urologue brésilien Sandro Esteves lors du congrès de l’European Society of Human Reproduction and Embryology, en juin. Les résultats présentés par le chercheur seraient cependant jugés trop embryonnaires par d’autres spécialistes, rapporte le New Scientist.

Le biologiste russe Denis Rebrikov propose par ailleurs de modifier génétiquement les embryons de cinq couples de personnes atteintes d’une forme de surdité récessive. L’idée de recourir au ciseau génétique CRISPR pour retirer le gène responsable de la surdité chez des fœtus relance un vif débat éthique qui n’est pas sans rappeler celui soulevé par l’annonce, plus tôt cette année, de la naissance de deux jumelles dont le génome aurait été modifié par le scientifique chinois He Jiankui.

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