Armand-Frappier

D’un continent à l’autre, d’un village à l’autre et d’une famille à l’autre, l’ADN varie-t-il ? Y a-t-il forcément plus de différences génétiques entre deux personnes géographiquement éloignées ? Pour répondre à ces questions, le musée Armand-Frappier vous invite à visiter l’exposition « Nous et les autres — des préjugés au racisme » et réveiller le scientifique qui sommeille en vous.

Qu’est-ce que le racisme ? Pourquoi mettons-nous les gens dans des boîtes que l’on range plus ou moins haut dans la pile ? Comment le racisme s’est-il infiltré dans nos sociétés ? L’exposition temporaire « Nous et les autres — préjugés au racisme » du musée Armand-Frappier passe au microscope cette notion de racisme de façon scientifique, via le prisme de l’histoire, les sciences sociales et la biologie. Au travers des dispositifs numériques et interactifs, ainsi que d’animations, cette exposition encourage le visiteur à réfléchir. Initialement conçue par le Musée de l’homme à Paris, elle a été adaptée au Québec grâce à un comité scientifique formé d’experts en psychologie, sociologie, histoire des sciences, biologie, neurosciences et droits de la personne.


Dans le cadre du 24h de sciences, le musée Armand-Frappier vous propose un zoom sur la question génétique. Scientifiquement, le concept de « races » n’existe pas chez l’homme et notre génome ressemble à 99 % à celui du voisin. Saviez-vous que nous avions tous un ancêtre commun qui a vécu il y a quatre mille ans ?! En fait, nous sommes tous des mutants qui nous sommes adaptés à notre environnement ! Guidé par un animateur scientifique vous pourrez explorer l’exposition et y réaliser des ateliers animés. Pour compléter l’expérience immersive : direction le laboratoire ! Revêtez la blouse blanche et soyez prêts à émettre des hypothèses devant votre paillasse. Sommes-nous génétiquement différents d’un continent à l’autre ? Alors armés de micro-pipettes, vous aurez la chance de faire migrer des échantillons d’ADN sur du gel d’agarose* pour en apprendre davantage. Chargés négativement, les fragments d’ADN vont être séparés en fonction de leur masse grâce à un courant électrique. Ainsi les fragments plus petits migreront plus vite et les plus grands iront moins loin. Une expérience, appelée électrophorèse, que beaucoup d’étudiants ne font qu’à partir de l’université ! 

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Alors, si vous êtes curieux, et que vous avez envie de rentrer dans la peau d’un scientifique, réserver votre place pour l’activité gratuite au musée Armand-Frappier qui a lieu les 11 et 18 mai.

*L’agarose est un polymère, une molécule formée de plusieurs mêmes molécules utilisées, notamment pour l’électrophorèse. Dissous dans une solution tampon, afin de garder le pH, cela va former un gel d’agarose à travers lequel l’ADN va migrer au court de l’électrophorèse.

 

— Célia Baratier

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