Lors de la conférence conjointe de la NASA et l’Agence spatiale canadienne (ACS/ASC), Jeremy Hansen n’a pas caché sa fébrilité face à sa première mission spatiale.  Il est emballé d’être le premier Canadien de l’histoire à s’aventurer au-delà de l’orbite de la Terre, à bord de la capsule Orion.

L’astronaute canadien est convaincu que la NASA fait tout pour assurer la sécurité : « je pense qu’on a fait toutes les simulations nécessaires et l'on va continuer à en faire d’autres… » La sécurisation a été de nombreuses fois la cause de retards pour la mission de retour à la Lune. Les dernières missions lunaires ont été réalisées par les missions Apollo de 1968 à 1972. 

La nouvelle capsule Orion de la mission Artemis II a été baptisée par l’équipe « Integrity ». Jeremy Hansen nous confirme qu’il aura le privilège d’observer la Terre et la face cachée de la Lune à travers l’un des cinq hublots.  Il fera des vidéos de ses observations pour utilisation future par des missions Artemis.

Mathieu Caron, directeur du bureau des astronautes de l’Agence spatiale canadienne, avec enthousiasme ajoute : « C’est la première nouvelle mission lunaire après Apollo et elle sera historique.  Le Canada est le deuxième pays à retourner vers la Lune ».

À la question sur les possibles réductions de budget et d’effectifs futurs pour Artemis, y compris la station circumlunaire Gateway, le commandant de la mission, Reid Wisen a affirmé « nous devrons faire bouger l’aiguille » notamment grâce au succès de cette mission. Il est persuadé qu’elle sera la première d’une longue série de missions vers un avant-poste au pôle Sud de la Lune et vers Mars plus tard.