En 1827, Robert Brown avait remarqué que les molécules d’un grain de pollen étaient animées d’une sorte de tremblement apparemment spontané. On allait comprendre plus tard — grâce à de plus puissants microscopes — que ces grosses molécules étaient elles-mêmes bombardées en permanence par des molécules plus petites, et la physique appellerait cela le mouvement brownien. Même Einstein, en 1907, baisserait les bras devant la difficulté à en mesurer la vitesse. Quatre physiciens de l’Université du Texas y sont finalement parvenus cette année, en confirmant au passage, comme la physique le dictait depuis longtemps, que cette agitation augmente avec la température (leçon de physique : plus il fait chaud, plus les molécules s’agitent).

Il aura fallu près de 200 ans pour mesurer un phénomène pourtant observé au microscope par un botaniste à une époque où les microscopes étaient pas mal moins puissants.
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