Au contact de cette joyeuse troupe animale, j’ai appris les rudiments de l’élevage, bien qu'à une échelle minuscule et sans le défi de rentabiliser une entreprise. Ma curiosité a néanmoins été piquée et j’ai atteint le point de non-retour en visitant le Salon de la Semaine de l’agriculture, de l’alimentation et de la consommation, organisé par des étudiants en agroalimentaire de l’Université Laval. J’y ai découvert une communauté étudiante dynamique et soudée, dont j’ai eu envie de faire partie, en plus de départager ce qui me fera plaisir comme hobby et ce qui me passionnera quotidiennement comme travail. Un formulaire d’inscription plus tard, j’étais admise en agronomie à l’Université Laval et engagée dans une foule de projets parascolaires. Et pour tout dire, j’ai également bien profité des jeudis soir au bar facultaire et de tous les autres événements sociaux organisés au sein de ma famille universitaire !
Abonnez-vous à notre infolettre!
Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!
Pendant mon cours d’agronomie, j’ai évidemment appris une multitude de choses sur l’élevage et les soins des animaux de ferme, la culture des végétaux, la gestion d’une entreprise agricole, etc. Mais j’ai aussi découvert ce qui m’intéressait vraiment et qui allait devenir ma carrière. Une drôle d’équation en fait : « mouton + recherche ». Je dois dire que je trouve tout à fait excitant de comprendre comment un fœtus et sa mère communiquent ensemble, pourquoi la lumière régit le cycle de reproduction de la brebis (mais pas le mien !), comment les hormones dirigent tout ce qu’il se passe dans notre corps, etc. Bref, avant même d’avoir commencé à faire de la recherche, j’ai trouvé une réponse qui allait changer ma vie : toutes ces questions découlent du fait que j’ai une curiosité scientifique et qu’il me faut une profession qui comble ce besoin de comprendre comment tout cela fonctionne. Et puisque j’aime aussi les choses pratico-pratiques, ça se traduira plus tard par un travail concret qui contribuera à améliorer nos façons de faire de l’élevage agricole.
Après quatre années d’agronomie, vraiment beaucoup de plaisir, des amis qui sont toujours dans ma vie aujourd’hui et mon compagnon de vie… ouf, c’est tout un bagage ! Je me retrouve aux portes d’un projet de maîtrise visant à réduire la mortalité embryonnaire des moutons… Quoi ?!? Détails croustillants à lire sur le sujet dans le prochain épisode !