Dans le cadre de leur étude, les scientifiques ont offert à 23 mères l'opportunité de discuter avec une infirmière lors de 5 séances de 45 minutes. La conversation avait lieu à l'endroit de leur choix et les femmes pouvaient parler de leur accouchement, de leurs sentiments par rapport à leur bébé et de leurs propres besoins.
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À la suite de cette initiative, les mères ont vu leur anxiété diminuer, de même que leurs symptômes dépressifs. Ces femmes disaient aussi se sentir mieux avec elles-mêmes.
Avec tout le stress qu'elles doivent gérer, les mères de bébés prématurés ont réellement besoin d'avoir quelqu'un avec qui discuter, selon les chercheurs. Ces femmes souhaitent raconter la naissance de leur enfant ou partager les émotions qu'elles ont vécues quand on leur a enlevé leur nouveau-né pour l'emmener aux soins intensifs. Cependant, la nécessité de parler d'elles-mêmes est malheureusement trop souvent balayée par le désir de rester fortes ou par l'accent mis sur la santé du bébé.
Lorsqu'on sait qu'une mère de prématuré sur cinq a un niveau élevé de dépression au moment de quitter l'hôpital et que quatre sur dix ont un taux modéré d'anxiété, on réalise l'importance de venir en aide à ces femmes. Pour y arriver, les infirmières des unités de soins intensifs néonataux seraient les mieux placées, concluent les chercheurs.
Aux États-Unis, 500 000 bébés viennent au monde prématurément chaque année.
— Ce billet a d'abord été publié sur le site Maman Éprouvette.





